Le CBD dans la pop culture : films, séries, influenceurs

Le CBD dans la pop culture : films, séries, influenceurs

Depuis quelques années, le CBD (cannabidiol) est devenu un véritable phénomène de société. En parallèle de son essor dans les domaines du bien-être et de la santé, il a également trouvé une place de choix dans la pop culture, à travers les films, les séries, la musique et les réseaux sociaux. Cette visibilité a largement contribué à sa démocratisation, mais aussi à entretenir certains fantasmes ou malentendus.

Dans cet article, nous explorons comment le CBD est représenté et popularisé dans les médias grand public.

Le CBD dans les films et les séries : entre stigmatisation et éducation

Une confusion fréquente avec le THC

Dans de nombreuses fictions, les scénaristes font encore peu de distinction entre CBD et cannabis récréatif. Ce flou artistique entretient la confusion entre effet psychotrope (lié au THC) et effet relaxant (lié au CBD). Pourtant, certains programmes commencent à intégrer la réalité scientifique.

Des exemples notables

  • "Grace and Frankie" (Netflix) aborde le sujet à travers le personnage de Frankie, qui s’investit dans la création de produits à base de cannabis thérapeutique pour les seniors, évoquant indirectement l’usage du CBD.

  • Dans "Weeds", bien que centrée sur le cannabis, la série préfigure les discussions actuelles autour des produits dérivés comme le CBD.

  • Le documentaire "Explained : Weed" sur Netflix consacre un épisode entier à la différence entre THC et CBD, avec des intervenants médicaux.

Le rôle des influenceurs dans la banalisation du CBD

Les influenceurs bien-être et santé

Des figures de la santé alternative et du fitness ont contribué à normaliser l’usage du CBD, en l’intégrant à leurs routines. Sur Instagram, YouTube et TikTok, des créateurs de contenu expliquent ses bienfaits pour le stress, le sommeil ou la récupération musculaire.

Par exemple :

  • Des influenceuses comme Georgia Gibbs ou Kaitlyn Bristowe ont évoqué leur consommation de CBD dans des routines beauté ou anti-anxiété.

  • En France, certains créateurs comme Justine Gallice ou des coachs bien-être recommandent des huiles ou infusions à base de CBD.

Le marketing d’influence au service des marques

De nombreuses marques utilisent désormais les influenceurs pour créer du contenu éducatif et désacraliser l’image du cannabis, avec des codes graphiques modernes et rassurants. Cela permet de cibler une audience jeune, soucieuse de bien-être, mais aussi en quête d'alternatives naturelles.

Le CBD dans la musique et la mode

Des artistes engagés

Dans l’univers musical, plusieurs artistes rap ou R&B ont investi dans des marques de CBD, mettant en avant ses vertus thérapeutiques. Le rappeur américain Lil Wayne ou encore Mike Tyson, reconverti entrepreneur CBD, ont contribué à sa visibilité mondiale.

En France, certains rappeurs comme Caballero & JeanJass ou Kalash Criminel évoquent dans leurs textes des produits de CBD, souvent en opposition à d'autres substances.

Un objet de style

Le packaging des produits CBD est devenu un symbole tendance, souvent associé à une esthétique streetwear ou naturelle. Certains clips musicaux n'hésitent pas à intégrer visuellement des produits dérivés comme des fleurs ou des vapes CBD.

Vers une image plus nuancée du CBD ?

La représentation culturelle du CBD est encore en construction. Si certains clichés persistent, on note une tendance vers davantage de pédagogie, notamment grâce aux influenceurs et documentaires éducatifs. La pop culture, en tant que miroir des évolutions sociétales, accompagne la normalisation de cette molécule non psychotrope et prometteuse pour la santé.

Le CBD s’est imposé comme un nouveau symbole du bien-être contemporain, en s’infiltrant dans tous les pans de la pop culture. Qu’il s’agisse de séries Netflix, de comptes Instagram ou de clips musicaux, son image évolue vers un usage plus responsable, encadré et assumé. Cette exposition médiatique contribue à lever les tabous, mais elle impose aussi une responsabilité pédagogique face à une audience souvent mal informée.

Sources


Torna al blog